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Journal de Tanzanie Sur les pistes du Zimbabwe
Les vallées du Zambèze et de la Luangwa
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Chapitre III
Chapitre précédent : Guide de safari en Afrique du Sud
A la fin de mon séjour en Afrique du Sud, Camille est venue me rejoindre pour une semaine de safari dans le lodge où j'oeuvrais comme guide. Après quoi nous nous sommes envolés vers Windhoek où nous attendait notre 4x4 pour une aventure de 9000 kilomètres à travers la Namibie, avec un petit détour par la Zambie, le Zimbabwe et le Botswana.
Notre itinéraire (en vert).
Départ de Windhoek.
Randonnée dans le parc Daan Viljoen.
Gare d'Usakos.
Ensablement dans un lit de rivière asséché, sur la route d'Ameib Ranch. Ce n'est qu'à la nuit tombée que nous avons pu faire sortir le véhicule de son ornière.
Le chantier au lever du jour.
Ameib Ranch.
Le fameux Eléphant Blanc de Philip's Cave.
Arrivée à Spitzkoppe.
Colonie d'otaries à Cape Cross.
Choc thermique dans le ciel de la Skeleton Coast.
Ces nuages qui refusent d'avancer dans l'intérieur des terres montrent la rencontre de deux mondes antagonistes : à droite, la sécheresse du désert du Namib, et à gauche, l'humidité de l'Océan Atlantique.
Camping sauvage.
Le Welwitschia est une plante endémique du désert du Namib. Véritable fossile vivant, cette espèce pourrait être apparue dans la région il y a 175 millions d'années. Les vieux spécimens seraient âgés de plus de 2000 ans.
Peintures rupestres de la Dame Blanche datant d'environ 16000 ans.
Curiosité géologique à Twyfelfontein.
Les représentations rupestres de Twyfelfontein ont été gravées dans le grès rouge par les Bushmen (San) il y a environ 5000 ans.
Organ Pipes, une petite gorge où l'érosion à façonné la pierre en forme de tuyaux d'orgues.
Petrified Forest.
Il y a 280 millions d'années, des troncs d'arbres de Dadoxylon (des conifères de la famille des Cordaites qui pouvaient atteindre 40 m de hauteur) ont été emportés par des fleuves en crue et se sont ensuite fossilisés sous la pression de plusieurs centaines de mètres de sédiments.
Springbok
Sources chaudes à Warmquelle.
Paysages du Damaraland.
Femme Imba dans le Kaokoland.
Arrivée au fleuve Kunene, frontière naturelle avec l'Angola.
Agame.
Camille en train d'enregistrer le fracas des chutes d'Epupa.
Notre campement sur les rives du Kunene, à une centaine de mètres des chutes.
Baignade interdite : l'eau a des crocs.
Vue imprenable du lever de soleil depuis notre terrasse.
Imbas.
Camp de Namutoni, sur les lieux d'une ancienne forteresse allemande, dans le Parc National d'Etosha.
Hyène tachetée au point d'eau d'Andoni.
Gemsboks à l'abreuvoir de Mushara.
Gnou près de Twee Palms.
Koudous.
Bubale du Cap.
Couple de lions à Chudop.
Quatre espèces animales différentes s'abreuvant côte à côte au même endroit au même moment.
Point d'eau de Nebrownii.
Point d'eau de Gemsbokvlakte.
Ecureuil fouisseur du Cap.
Jeune gnou.
Corbeau pie.
Steenbok.
Impalas à face noire, endémiques à la Namibie.
Outarde à houpette.
Springboks.
Chacal à chabraque.
Point d'eau d'Okaukuejo à la tombée de la nuit.
Girafe de l'Angola.
Sprokieswoud (Bois hanté) où poussent des moringos, ces arbres endémiques à la Namibie que les San appelaient les "arbres à l'envers".
Point d'eau d'Ozonjuitji m'Bari, à la limite de la zone ouverte au public dans l'ouest du parc.
Camp d'Okaukuejo.
Popa falls, dans la bande du Caprivi.
Traversée du fleuve donnant naissance à l'extraordinaire sanctuaire animalier du delta de l'Okavango, à une centaine de kilomètres plus au sud, au Botswana.
Le rarissime hippotrague dans le parc de Mahango
Antilope rouanne, plus rare encore.
Les rives de l'Okavango dans Mahango. Ce fleuve est le seul du monde à ne pas atteindre l'océan, car ses eaux venues d'Angola se dispersent en delta dans les sables du Kalahari.
Fleur de nénuphar.
Koudous femelles dans le parc de Bwabwata.
Le parc de Bwabwata révèle une autre Namibie, à l'organisation beaucoup plus improvisée que la grosse machine d'Etosha. Le bureau où il fallait aller acheter son autorisation n'était qu'une cabane perdue au bout d'une piste accessible uniquement en 4X4 où nous avons d'ailleurs faillit nous ensabler. Le personnel était très évasif à nos questions, comme s'ils ne connaissaient pas leur parc. La chaleur semblait les ramollir comme de la guimauve. Derrière leur bureau remplis de paperasse et de tampons, ces fonctionnaires nonchalants me faisaient échanger des regards malicieux avec Camille. On se serait cru dans un film.
Comment sont les pistes ? Pas de problème, très faciles (nous nous sommes ensablés deux fois le lendemain)... Peut-on avoir une carte du parc ? Non, on peut juste jeter un coup d'oeil sur la photocopie d'un plan qui doit rester au bureau car c'est la seule qu'ils ont... Où peut-on voir le plus d'animaux ? Les animaux sont partout autour de nous !.. Y a-t-il des panneaux d'indication ? Non, mais de toute façon, il n'y a qu'à suivre la piste... Bref, nous avons compris que nous allions devoir être autonomes !
Le gros avantage des parcs du Caprivi est leur très faible fréquentation. On n'y croise pas plus de 3 ou 4 véhicules par jour, et cela donne l'impression exaltante d'avoir la nature pour soi tout seul. C'est l'Afrique sauvage telle qu'elle l'était au début du siècle avant le tourisme de masse. En plus les paysages sont magnifiques, la faune abondante, le tout pour un prix d'entrée dérisoire. Mais chuuut, ce bon plan doit rester entre nous car il ne faudrait surtout pas que cela change...
Cobes lechwe, des antilopes qui ne vivent que dans les milieux marécageux.
Bain de soleil au bord du fleuve Kwando dans Bwabwata. La baignade ne nous tentait pas car nous entendions les hippopotames cachés dans les fourrés sur l'autre rive, et quelques crocodiles devaient bien dormir au fond de l'eau.
Au bord de cette courbe du fleuve dénommé Horse shoeen raison de sa forme en fer à cheval, nous avions vu quantité de traces d'éléphants qui laissaient deviner que les proboscidiens venaient s'abreuver ici presque tous les jours. Nous avons donc dressé la table de pique-nique et passé l'après-midi à les attendre. Vers 16h, un premier groupe est sorti du bush à vive allure, nous surprenant en pleine sieste. Nous n'étions qu'à une cinquantaine de mètres d'eux, et une femelle s'est retournée vers nous d'un air menaçant en nous apercevant. Elle nous faisait face avec ses grandes oreilles déployées, mais elle était trop impatiente d'aller boire, et la surprise passée, elle a rejoint ses congénères qui étaient en train de barboter dans le fleuve. D'autres troupeaux d'éléphants sont ensuite arrivés et nous avons pu assister à leurs bruyantes ablutions.
Varan d'eau.
Bum Hill Campsite est un charmant petit campement où l'on peut passer la nuit sur des emplacements avec douche et terrasse donnant sur les marécages du Kwando.
Bureau d'entrée au parc de Mudumu.
Bloqués par deux ombrettes africaines en travers de la piste !
Empreinte de hyène tachetée.
Quelques pages d'écriture sur les rives du Kwando.
Réveil au bord du Kwando. Toute la nuit, nous avons entendu les grognements des hippopotames et les hurlements des hyènes qui maraudaient aux alentours de notre véhicule, et l'on s'est réveillé plusieurs fois pour enregistrer ces sonorités de l'Afrique sauvage.
A la nuit tombée, nous étions en train de discuter à table quand une hyène s'est mise à hurler tout près de nous. Nous avons rangé nos affaires précipitamment pour nous réfugier dans notre donjon car nous n'avions pas vraiment envie d'avoir à faire à elle. La hyène possède l'une des plus grosses pressions de mâchoire du monde animal : 3 tonnes au cm2, comme le requin blanc. Elle n'est battue que par la tortue marine (4 tonnes) et à titre d'exemple, un pitbull reste loin derrière avec ses 500 kg de pression !
Arrivée en Zambie.
Les Chutes Victoria, côté Zambie.
Au fond des gorges où coulent les chutes, l'humidité fait s'épanouir une belle forêt tropicale qui permet une promenade agréablement ombragée.
Le pont-frontière entre la Zambie et le Zimbabwe. Des groupes de touristes partent d'ici pour faire du rafting sur le Zambèze.
Une matinée au "Livingstone Royal Golf & Country Club", dans une ambiance coloniale digne de "Out of Africa".
Safari à dos d'éléphant le long du fleuve Zambèze, dans le parc Mosi-Oa-Tunya.
Les chutes Victoria côté Zimbabwe.
Statue de Livingstone, le premier européen à avoir atteint les chutes en 1855. Les autochtones les appelaient alors "mosi -oa-tunya", "la fumée qui tonne", mais l'explorateur leur donné le nom de sa reine, qui est resté depuis.
Promenade dans le splendide Victoria Falls Hotel. Bâti en 1904, cet établissement est connu dans le monde entier pour son ambiance "old-fashioned" et son style victorien au luxe sobre et raffiné.
Un aussi beau palace contraste avec la faillite économique du Zimbabwe, un pays qui vit ses heures les plus sombres sous la dictature de son président Robert Mugabe.
La gare de Victoria Falls.
Safari dans le Zambezi National Park, à quelques kilomètres en amont des chutes Victoria.
La crise que traverse le Zimbabwe fait fuir les touristes, et nous n'avons croisé aucun véhicule dans le parc ce jour-là. Avoir la nature pour soi tout seul, c'estun luxe royal pour nous qui recherchons justement les endroits préservés des hordes de vacanciers, mais c'est un peu triste pour le Zimbabwe. J'ai été obligé d'acquérir des dollars américains au marché noir pour pouvoir payer l'entrée du parc car les touristes ne peuvent payer qu'en devises étrangères. Le dollar zimbabwéen en effet subit depuis plusieurs années une dévaluation démentielle. Personne n'en veut plus, à part certains touristes pour le souvenir d'un billet d'1 milliard de dollars qui ne permettrait même pas de s'acheter une boisson fraîche !
Vervet.
Hérons garde-boeuf.
Parc de Chobe, au Botswana.
Retour en Namibie par le Caprivi.
La météorite Hoba, près de Grootfontein.
Cette masse de 60 tonnes est surtout composée de fer (82%) et de Nickel (16%). Découverte en 1920 par le propriétaire de la ferme Hoba West qui labourait son champ avec sa charrue à boeuf, elle serait tombée sur terre il y a 80 000 ans. Sa forme plate aurait ralenti sa vitesse en arrivant dans l'atmosphère terrestre, ce qui expliquerait que cette météorite, la plus grosse actuellement connue sur notre planète, ne se soit pas brisée et n'ait pas occasionné de cratère.
Visite d'un élevage de crocodiles du Nil à Otjiwarongo.
La peau des reptiles est utilisée pour la confection de chaussures, de ceintures et de sacs à main. La viande donne des steaks dont le goût et la texture ressemblent un peu au poulet. Au delà de dix ans, la peau et la viande sont trop dures pour être exploitée, et les crocodiles sont utilisés pour la reproduction. A cet âge, ils ont atteint leur maturité sexuelle, et les femelles donnent entre 20 et 90 oeufs qui seront incubés artificiellement sous des lampes chauffantes. Le sexe dépend de la température : entre 26 et 30° ce seront des femelles, entre 30 et 34° des mâles.
Les crocodiles du Nil grandissent toute leur vie et certains spécimens peuvent atteindre 6 m de long pour un poids d'1 tonne. Ils vivent jusqu'à 65 ans environ, mais peuvent parfois dépasser 100 ans. Dans la nature, la mortalité est énorme chez les nouveau-nés, et seul 5% environ échapperont à leurs prédateurs (hérons, marabouts, varans, mangoustes, tortues, serpents, poissons).
Les crocodiles du Nil peuvent se passer de boire pendant six mois (notamment dans les oasis asséchées du Mali et du Tchad où quelques spécimens survivent encore) et dans des conditions défavorables, ils peuvent jeûner durant un an, voire deux pour les grands mâles d'une tonne qui ont de bonnes réserves de graisse. Bien que se nourrissant à l'occasion de poissons, de batraciens et d'oiseaux, ils préfèrent de plus grosses proies pour éviter de dépenser trop d'énergie et n'hésitent pas à s'attaquer à des buffles, des zèbres, des girafes, des lions ou de jeunes hippopotames. Charles Guggisberg, dans son livre Crocodiles: Their Natural History, Folklore, and Conservation(1972), mentionne même un groupe de crocodiles tuant un rhinocéros noir femelle dans la rivère Tana, au Kenya. Par ailleurs, plusieurs dizaines d'êtres humains sont tués chaque année en Afrique par les crocodiles du Nil. Au Burundi, un énorme spécimen du Lac Tanganyika surnommé Gustave aurait fait entre 150 et 200 victimes depuis 1995 et n'a toujours pas pu être capturé malgré de nombreuses tentatives.
Mal aimés dans toutes les civilisations (excepté chez les Egyptiens qui les vénéraient), les crocodiles devraient pourtant être bien plus considérés car ce sont d'authentiques dinosaures dont la morphologie n'a pas évolué depuis 65 millions d'années. Victimes de la chasse excessive et de la destruction de leur habitat au profit de l'agriculture, il serait affligeant que ces fossiles vivants disparaissent en quelques décennies par la faute des activités humaines alors qu'ils ont survécu depuis plus de 180 millions d'années. Rappelons qu'en 2008, 160 crocodiles ont été retrouvés morts dans le lit de la rivière Olifants, au parc Kruger, probablement victimes de la pollution des eaux.
Waterberg Plateau Park.
Le plateau de Waterberg n'a été ouvert au public qu'en 1989. Les points d'eau de ce parc national sont tous artificiels. Ils sont alimentés par un pipe-line relié à un puit foré dans la plaine, en contrebas du plateau. Le sable et la roche poreuse du Waterberg ne peuvent en effet retenir l'eau de pluie. Le plateau est devenu un refuge pour des espèces rares comme les rhinocéros noirs et blancs, les antilopes rouannes, les hippotragues, les hyènes brunes. Le parc abrite également des buffles, des girafes, des koudous, des oryx, des phacochères, des impalas, des babouins, des léopards...
Lors d'une promenade sur les contreforts du plateau, Camille s'approche à quelques pas seulement d'un dik-dik de Kirk qui rumine tranquillement .
Avec le céphalophe bleu, le dik-dik est la plus plus petite antilope du monde : à l'âge adulte, elle peut peser seulement 3,8 kg.
Daman des rochers.
L'entrée du parc est établie sur le site d'un ancien poste de police allemand dont le bâtiment existe toujours. Le mess est devenu de nos jours un restaurant. Cette immense salle à manger décorée d'élégantes boiseries et de grands lustres en fer forgé vous transporte dans l'atmosphère d'une vielle taverne bavaroise. C'est vraiment une découverte surprenante dans le bush africain. Non loin de là se trouve le cimetière où reposent les soldats allemands morts durant la sanglante révolte des Hereros en 1904.
Empreintes de dinosaure à la ferme d'Otjihaenamaparero.
Sur cette photo, je suis agenouillé à l'endroit où un reptile préhistorique, qui était peut-être un Cératosaure, marchait sur la berge d'une rivière ou d'un lac il y a 200 millions d'années. Ces traces dans le sol humide ont ensuite été recouvertes de dépôts argileux puis de plusieurs centaines de mètres de sable apporté par le vent, à une époque où le climat de la région jusque là semi tropical devenait plus sec, ce qui allait mener à la formation de vastes déserts. Sous l'énorme pression exercée par le poids des sédiments accumulés au fil du temps, le sable des couches inférieures s'est transformé en une roche qui a pris le nom de grès Etjo et les empreintes de dinosaures se sont fossilisées.
Exhumées par des millions d'années d'érosion, ces traces font faire au visiteur de passage un émouvant voyage dans le temps. C'est une expérience fascinante que de marcher sur un sol datant du début du Jurassique, à une époque où l'Afrique était encore accolée à l'Amérique du Sud dans un supercontinent, le Gondwana. La surface de grès rouge qui a conservé les empreintes devait longer un point d'eau assez fréquenté par la faune dans un contexte de désertification. On essaye alors d'imaginer les paysages de ces temps anciens, les espèces de plantes depuis longtemps disparues, et ce terrifiant bipède marchant devant nous. Bref, un monde si différent du nôtre et dont nous sommes pourtant issus.
Si l'on y réfléchit bien, c'est un hasard miraculeux que notre existence sur Terre, qui est insignifiante à l'échelle du temps, coïncide avec l'époque où ce sol préhistorique est exhumé : il y a des milliers d'années, les empreintes étaient encore ensevelies, et dans quelques millénaires, elles seront détruites par l'érosion.
Le cératosaure était un carnivore qui pouvait mesurer jusqu'à 6 mètres de long pour 3 mètres de haut et qui devait peser entre 500 et 1000 kg. Il était pourvu de dents et de griffes redoutables. Ses longs postérieurs musclés lui permettaient de chasser les herbivores les plus rapides.
Camping sauvage dans la région des monts Erongo.
Désert du Namib.
Swakopmund.
La ville fondée par les Allemands en 1893 a gardé certains bâtiments au style typiquement germanique : encore un de ces amusants contrastes qui caractérisent la Namibie.
Une église à l'architecture rococo qui n'était pas sans me rappeler le Tyrol.
Comme ce chalutier échoué sur la Skeleton Coast, d'innombrables navires se sont brisés sur les côtes namibiennes.
Depuis les galions portugais du 15 ème siècle, les marins ont toujours redouté cette côte brumeuse à la houle puissante et aux courants assassins. Prisonnier entre les eaux froides de l'océan et le plus vieux désert du monde, le Namib, aucun naufragé n'aurait pu survivre dans ce milieu dépourvu d'eau douce.
Paysage du Khomas Hochland.
Kuiseb Canyon.
Le lieu-dit Solitaire, qui porte bien son nom.
Sesriem canyon.
Le site doit son nom aux colons afrikaners qui avaient besoin de 6 (ses en afrikaans) longueurs de lanières (rieme) pour puiser l'eau du canyon et abreuver les boeufs tirant leurs chariots.
Pigeon roussard.
Désert du Namib-Naukluft.
Les plus hautes dunes du monde à Sossuvlei.
Le sable de ces dunes est originaire du désert du Kalahari. Depuis des millions d'années, il est charrié par la rivière Orange jusqu'à l'océan, plus au sud, d'où il remonte ensuite le long de la côte namibienne avec le courant de Benguela qui arrive de l'Antarctique. Emporté par les vents d'ouest sur une centaine de kilomètres à l'intérieur des terres, il s'accumule ainsi dans la cuvette de Sossusvlei, créant de magnifiques dunes de 350 m de hauteur.
Ascension de la dune 45.
Dead Vlei.
Les arbres morts dans ce désert ont des ombres bien étranges !
Tisserin à tête rousse.
Moineau du Cap.
Duwisib Castle.
En 1908, l'aristocrate allemand Hansheinrich von Wolf fit construire ce manoir fortifié où il vécut avec sa femme pendant 5 ans avant de retourner en Europe en 1914.
Rencontre avec les chevaux sauvages du Namib.
Voir également :
Lüderitz.
Hans Goerke, un ancien officier de l'armée coloniale impériale devenu un magnat du diamant, se fit construire cette confortable demeure en 1908.
Giants playground, le terrain de jeu des géants qui n'ont pas rangé leurs jouets.
Kokerboom Forest.
Pour continuer l'aventure :
Rêveries contemplatives en Afrique de l'Est